FNAC Musique / Actu – Par Emmanuelle
Après Diane Dufresne, c’est un autre monument de la chanson québécoise qui s’apprête à sortir un nouvel album, Diane Tell. 40 ans de carrière, 12 albums de chansons originales, visiblement cela ne suffit pas à la soif de création de Diane puisqu’un nouvel album vient s’ajouter à cette liste : Haïku.
Une artiste indépendante…
Dans une de mes chroniques consacrée à Diane, j’écrivais ceci : « Diane Tell a toujours mené sa carrière avec authenticité et droiture, ce qui est rare… Diane, il faut la prendre telle qu’elle est, et c’est cette vérité qui la rend si juste dans son art et donc si attachante ». Je peux sans hésitation dire la même chose à l’heure où j’écris ces lignes après avoir écouté Haïku.
… de retour avec un nouvel album entre sublime et simplicité
Avec Fred Fortin à la réalisation et les désormais complices François Lafontaine, Olivier Langevin, Samuel Joly et Joe Grass, Diane Tell livre un album d’une sincérité nue et d’une liberté effrontée. Diane Tell ne suit pas les modes, souvent aussi éphémères que sans consistance, elle suit son instinct, ses envies, n’hésitant pas à aller bien loin des sentiers battus pour nous parler encore et toujours, avec fraîcheur, d’amour, des sentiments humains et de quelle manière que ce soit sous l’encre délicate de sa plume ou celle d’auteurs complices et amis, comme l’écrivain d’origine serbe Slobodan Despot. Lors de cet itinéraire de l’intime que vous ferez en écoutant cet album, il sera question de regret, d’abandon, d’interrogations sur la vie.