Haïku, le nouvel album de Diane Tell sort aujourd’hui sur toutes les plateformes et en magasin. Pour l’artiste, un nouveau cycle commence.
«Haïku», l’album charnière d’une grande artiste libre, en pleine possession de son art
Un Haïku, dans la tradition japonaise, c’est un très court poème de 3 vers qui évoque l’évanescence du quotidien. Pour Diane Tell, c’est un témoignage magistral, en 12 chansons parfaites, sur l’impermanence des sentiments humains.
8 ans après le richement folk-rock «Rideaux Ouverts», l’artiste surdouée et productrice indépendante assumée ne s’est pas reposée sur ses lauriers et a eu envie de sortir des sentiers battus avec un album remarquablement actuel de chansons originales, dans tous les sens du terme.
Sur «Haïku», Diane Tell s’est entourée d’une équipe de brillants iconoclastes qui lui ont permis d’aller jusqu’au bout de ses choix. Sous la gouverne du toujours étonnant Fred Fortin, à la réalisation, ses complices habituels, François Lafontaine, Olivier Langevin, Samuel Joly et Joe Grass ont fait éclater les paroles et les musiques comme autant de feux d’artifices.
L’album se décline comme un itinéraire de l’intime, avec un point de départ et un point d’arrivée. Il décolle avec «Vie» que Fred Fortin a spontanément écrite, paroles et musique, pour Diane. Loin du rock de Galaxie, il a plutôt signé la parfaite chanson de la Diane Tell familière, une jolie bossa d’Abitibi, tendre mais douce-amère. Il émaille l’album de 2 autres petits bijoux de nuances et d’âme à vif : «Catastrophe» et «Chat».
Pour «Haïku», Diane a recruté un nouveau collaborateur, l’écrivain suisse d’origine serbe Slobodan Despot qui nourrit les 3 titres qu’il a signés, avec Diane à la musique, de son écriture emplie de philosophie. «On n’jette pas un amour comme ça», premier simple tiré de l’album, valse doucement sur le regret et l’abandon. «Rien», à l’humour mélancolique, sautille sur une mélodie subtilement jazzée. «Questionnaire» termine l’album avec des interrogations fondamentales sur un rock contemporain assumé qui nous rappelle la force de mélodiste de Diane Tell.
Diane s’est gardé la part de la lionne avec 4 chansons fabuleuses, dont elle signe les paroles et la musique. «Il ne m’aime pas» est une déchirante balade du regret, aussi inoubliable que «Si j’étais un homme». «Evolène», à la rythmique obsédante, est un exorcisme intense mais rieur, coloré des demi-teintes de la Suisse où elle a élu domicile. «Haïku», toute dans la subtilité et le dépouillement, fait de ses mots une incantation intime de l’âme. Sur «Spoiler», Diane s’est lancée tête baissée dans une écriture éclatée, secouante, à la rythmique obsessive, pour tracer un portrait impitoyable de notre vie fragmentée.
L’album est complété par la jolie, tendre et chaleureuse «Moi fille, toi garçon» qu’elle co-signe avec Serge Farley-Fortin et par la très émouvante «J’aurais voulu qu’tu saches» du poète Alain Dessureault sur une musique à fleur de peau de Serge Farley-Fortin. Diane y livre une puissante interprétation qui ébranle quiconque l’écoute. Un grand moment.
Cet album charnière dans la carrière de Diane Tell a été nourri des images du grand artiste basque Koldobika Jauregi, la prise de son et le mixage ont été faits par Pierre Girard et c’est le maître Bob Ludwig, que Diane a retrouvé avec plaisir, qui a fait le mastering.
«Haïku», à réécouter en boucle parce que la vie vaut la peine d’être bien racontée.
Marc Desjardins – Montréal – Septembre 2019
Musiciens
- Fred Fortin – Basse, Guitares, Piano sur Il ne m’aime pas
- François Lafontaine – Claviers, Piano
- Samuel Joly – Drums, Percussions, Guitare Haïku
- Joe Grass – Pedal Steel Guitar, Guitare, Banjo
- Olivier Langevin – Guitares
- Diane Tell – Voix, Guitare Acoustique On n’jette pas un amour comme ça, Evolène…
Arrangements* : Fred Fortin, Joe Grass, Samuel Joly, François Lafontaine et Olivier Langevin, sauf Il ne m’aime pas : arrangements Fred Fortin
Enregistrements au Studio 3, enregistrements additionnels aux Studios 1 et 2 Planet Studios (Montréal – Québec).
- Pierre Girard – Prises de son des rythmiques* et des voix**
- Dan Cinelli – Prises de son additionnelles / Assistant : Fabrice Jean
- *Sauf Il ne m’aime pas
- ** Chat, Catastrophe, Vie, Il ne m’aime pas
Enregistrements au Studio La Fabrique (St-Rémy de Provence – France)
- Hervé Le Guil – Prises de son des Voix, instruments : Il ne m’aime pas
- Daniel Cayotte – Assistant ingénieur
- Isabelle Le Guil – Coordination
Enregistrements au Studio Powerplay (Zurich – Suisse)
- Reto Muggli – Prises de son de la voix de Questionnaire
- Cyrill Camenzind – Coordination
Copiste (transcription de la musique) : Éric Sénécal
Production
- Production – Diane Tell pour Tuta Music Inc.
- Attaché de production – Serge Fortin
- Label – Tuta Music Inc.
- Distribution numérique WW – IDOL
- Distribution physique France – SOCADISC
Réalisation – Fred Fortin
Mixage – Pierre Girard
Mastering : Bob Ludwig au studio Gateway Mastering Studios (Portland Maine)
Artwork
Blaise Coutaz
Illustrations
Premier Single, « On n’jette pas un amour comme ça » : Alan Kitching
Second Single, « Spoiler » : Pierre Brassard
Album : « Haïku » : Koldobika Jauregui